Plus que jamais, ASF fait face à la nécessité de diversifier sa recherche de financements à même de réaliser son mandat. Plus encore, cette recherche doit prendre en compte le risque d’une réduction substantielle des subventions institutionnelles, source de financement principale et traditionnelle d’ASF.
Au-delà de ce constat économique, ASF souhaite renforcer son autonomie et réduire le rapport de force politique en sa défaveur, en réduisant sa dépendance aux financements institutionnels, tout en conservant sa capacité agir.
Sur cette base, ASF veut renforcer ses capacités à récolter des fonds privés et individuels, en commençant en premier lieu par les avocat.e.s et les professionnel.le.s du droit engagés sur le territoire belge. En effet, la Belgique compte plus de 18.000 avocat.e.s qui représentent en tant que tel un public susceptible d’être intéressé par les questions qui touchent au rôle des avocats dans le monde, aux menaces et aux persécutions dont ils peuvent faire l’objet et, de façon par les plus générale, par les questions qui touchent au renforcement de la justice dans les contextes les plus fragiles.
Or, jusqu’à aujourd’hui, si ASF dispose de quelques ressources financières en provenance des barreaux (moins d’1% de son budget), l’association ne s’est jamais adressée de façon directe, systématique et organisée auprès des avocat.e.s pris comme individus.
Ce renforcement passe par la définition d’une approche de Direct Marketing auprès des avocat.e.s belges en investissant les lieux de rassemblement professionnels : rentrés judiciaires, activités de networking, conférences, etc…, en accord avec les barreaux et les autres associations professionnelles organisatrices de tels événements. L’enjeu est en outre de réaliser cette collecte de fonds par l’adhésion des publics cibles à des ordres bancaires permanents, lesquels pourront être intégrés aux budgets prévisionnels d’ASF.
Cette approche pilote sera testée lors d’un premier évènement à définir avec ASF en Septembre/Octobre 2025.
Certains membres du CA d’ASF se sont portés volontaires afin de faciliter l’accès aux donateur.rice.s ciblés.
Pour des raisons économiques et éthiques, ASF ne souhaite pas à ce stade sous-traiter cette activité de fundraising spécifique (recrutement de donateur.rice.s) à une entreprise privée spécialisée dans le direct marketing.
Objectif général de la consultance
La consultance a pour objectif de réaliser une étude comparative (benchmarking) afin d’orienter ASF pour sélectionner ou concevoir un outil numérique ou hybride de gestion de l’aide légale, adapté aux besoins d’ASF, et de ses partenaires, dans les différents pays d’intervention où ASF conduit des activités d’aide légale (RDC, Maroc, Tunisie, RCA…). Cette étude permettra de poser les bases solides d’une solution durable dans la gestion de l’aide légale, en remédiant aux limites du système actuel basé sur des processus manuels et non interopérables.
Les résultats attendus de ce projet sont :
- Une analyse précise des besoins des équipes et des partenaires, tenant compte des réalités opérationnelles (y compris la fracture numérique) et des différents contextes dans lequel ASF et ses partenaires fournissent de l’aide légale, ainsi que les différentes modalités d’aide légale déployées par ASF et ses partenaires
- Un état des lieux approfondi et comparatif des outils actuellement utilisés, tant en interne au sein d’ASF qu’à l’externe dans le secteur
- Une cartographie détaillée des solutions numériques et hybrides pertinentes existantes sur le marché
- Des recommandations concrètes, opérationnelles et spécifiquement adaptées aux besoins et contexte d’ASF
Objectifs spécifiques de la consultance
- Faire un état des lieux des différentes modalités à travers lesquelles ASF met en œuvre l’aide légale. L’objectif est de mieux comprendre la diversité des pratiques internes afin de pouvoir formuler des recommandations réalistes et adaptées en matière d’outils numériques, qui tiennent compte des spécificités et des besoins réels du terrain. Analyser, au sein d’ASF, les outils actuellement utilisés en interne pour le suivi de l’aide légale, en réalisant une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces)
- Identifier les solutions numériques existantes à l’externe (benchmark), leurs atouts, limites, coûts, accessibilité, interopérabilité avec d’autres outils déjà utilisés au sein d’ASF et exigences techniques
- Formuler des recommandations claires sur les options les plus pertinentes pour ASF : développement interne, adaptation d’un outil existant ou solution hybride
- Proposer un plan de transition réaliste vers la future solution, en tenant compte de la durabilité, de la sécurité des données et de l’inclusion numérique
Depuis plusieurs années, Humundi s’est engagé à intégrer une approche genre dans l’ensemble de ses actions, tant au niveau interne que dans ses relations partenariales et ses interventions au Sud Global. Cette volonté s’est concrétisée par l’adoption d’une charte et d’une politique genre, d’un plan d’action global ainsi que de plans d’action nationaux (PANG) déployés dans chaque pays d’intervention. Ces outils visent à rendre l’organisation plus inclusive et à renforcer l’égalité de genre dans les programmes.
Dans le cadre du programme quinquennal 2022–2026 financé par la DGD, Humundi a renforcé la dimension genre à travers une double approche : d’une part, en intégrant le genre comme approche transversale dans tous ses axes d’intervention, et d’autre part, via des actions spécifiques dédiées au renforcement de l’égalité de genre. Ces actions spécifiques s’inscrivent dans le cadre de :
- Plan stratégique 2022-26 de Humundi avec un Objectif Stratégique dédié au Genre : « Favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes » (Obj. 5)
- Programme DGD 2022-26 avec un Changement intermédiaire spécifique dédié au Genre : « Participation des femmes aux différents niveaux de gestion de l’environnement et des Systèmes Alimentaires Durables » (C.I.6)
Objectif général : Evaluer la mise en œuvre de l’approche genre de Humundi à travers un échantillon d’expériences en Afrique et en Amérique latine, afin d’identifier les bonnes pratiques, les freins rencontrés, et d’orienter la consolidation ou l’évolution de la stratégie actuelle.
Objectifs spécifiques :
- Apprécier le niveau d’appropriation de la politique genre par les équipes;
- Identifier les facteurs ayant facilité ou freiné l’intégration du genre dans le programme ;
- Documenter des expériences et les dispositifs vertueux pouvant être reproduits ou adaptés ;
- Apprécier les apports éventuels des partenaires locaux d’Humundi à l’amélioration de la politique genre d’Humundi, dans une perspective décoloniale.
- Formuler des recommandations stratégiques et opérationnelles.
LES ENJEUX DE L’ÉVALUATION Contexte Selon l’arrêté royal du 11 septembre 2016 relatif à la coopération non gouvernementale modifié par une nouvelle réglementation, publiée le 30 avril 2024, toute organisation subventionnée doit organiser des évaluations sur la base d’un plan d’évaluation. La présente évaluation fait partie du Plan d’évaluation 2022-26 de SOS VE Belgique (version du 11 mars 2025). Cette évaluation s’inscrit davantage dans une démarche d’apprentissage, que de redevabilité. Elle reflète la volonté de SOS VE Belgique et de ses partenaires de progresser continuellement et de professionnaliser leurs actions, en cohérence avec la Politique d’évaluation de SOS VE Belgique (version de 2024). Champs et portée Cette évaluation ne s’inscrit pas dans le cadre de l’analyse des six critères du CAD mais permettra d’évaluer en partie le critère de l’Efficacité en analysant le niveau d’atteinte de certains résultats. Elle visera également à examiner et vérifier plusieurs hypothèses formulées dans les Théories du changement propres à chaque Outcome, comme précisé au point 2.2. Evaluation conjointe L’évaluation conjointe est ici définie comme une évaluation menée par plusieurs partenaires. Généralement, l'un de ces partenaires est une personne extérieure au projet ou au programme évalué . Cette évaluation est dite « conjointe » dans le sens où elle sera réalisée de manière collaborative entre le ou la consultant·e retenu·e et l’équipe des programmes internationaux de SOS VE Belgique. Chaque étape du processus d’évaluation fera l’objet d’une coordination partagée, avec une répartition claire des rôles, des responsabilités et du degré d’implication de chacun. OBJECTIFS & QUESTIONS EVALUTATIVES Objectif général : évaluer la stratégie de renforcement économique existante Objectifs spécifiques : 1.Evaluer le niveau de documentation / modélisation de la stratégie de renforcement économique existante ; 2. Évaluer l’application de la stratégie de renforcement économique dans les trois pays concernés ; 3. Compléter la documentation existante pour en faire un document de référence. MÉTHODOLOGIE La méthodologie sera proposée par le ou la consultant.e et devra être adoptée de manière conjointe avec l’équipe des programmes internationaux.
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Le développement du Do it Belgique, qui se penche sur la mixité d’une diversité de public. Les partenariats avec le Centre Culturel et Educatif Verviétois (CCEV) et gratte ASBL permettent de mettre l’accent sur l’interculturalité et l’échange entre des jeunes au parcours différent.
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La conception d’un séjour alternatif à notre projet principal (le Do it with Africa) ne nécessitant pas le recours au transport aérien. Nous souhaitions travailler au décloisonnement entre actions Nord et Sud et tenir compte des nouvelles formes de mobilisation citoyenne à l’échelle locale. L’ECMS cherche à mobiliser les individus afin de lutter contre toutes les formes d’injustices, y compris celles qui ont lieu en Belgique mais qui peuvent avoir un impact ici et là-bas.
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L’ouverture des collaborations avec des organisations d’éducation permanente, des maisons de jeunes etc. afin d’avoir des acteurs et des actrices qui nous permettent de toucher directement ou indirectement davantage de jeunes issus de milieux populaires et de renforcer la diversité et la mixité de nos publics cibles jeunes.